Tôt le matin, Mason venait de rentrer de mission. Il avait laissé certains de ses hommes somnoler sur le chemin du retour pendant qu'il tapait son rapport sur son ordinateur portable et les y critiquaient. La mission venait pourtant s'ajouter aux nombreux succès du Capitaine Mason Connor, mais ce dernier n'était jamais content. Avec une mauvaise foi à toute épreuve, il trouvait des sources d'insatisfaction là où il n'y avait pas lieu d'en avoir. Et quand ses critiques étaient fondées il exagérait évidemment et transformait une petite faute en grave erreur. Il s'acharnait notamment contre une recrue qui n'était même pas là. Il avait voulu le briefer avant les autres pour avoir l'occasion de faire sa connaissance et s'était rendu compte qu'il avait affaire à un petit morveux qu'il suggérait de rebaptiser Erection White dans sa conclusion.

Une fois de retour sur le vaisseau, il libéra son équipe, rendit son rapport et alla dans sa chambre pour se reposer. Avec une nuit blanche, il pourrait aller se coucher et s'offrir quelques heures de repos bien méritées. Néanmoins, il était nerveux et ne se sentait pas d'humeur à sommeiller. Il repensait à cette recrue qu'il avait invité en toute bonne foi à participer à sa mission et qui avait essayé de la ruiner ; ça l'énervait d'être tombé sur un crétin pareil ! Il ne fallait vraiment avoir aucun respect pour ses supérieurs pour faire preuve d'un tel comportement. Il regrettait de ne pas lui avoir cassé la gueule ou de ne pas l'avoir jeté lui même par le sasse du vaisseau. Il se fit la promesse de rectifier le tir s'il croisait à nouveau ce merdeux.

Mason repensait à cet évènement et il se rappela que lorsqu'il l'avait bousculé pour le sortir de son bureau, il avait sentit l'érection de la recrue le toucher. Cette immonde chose... toute dure, chaude et juteuse... l'avait attaqué ! Il aurait dû s'en occuper. Il n'aurait pas dû la laisser impunie. Il y avait repenser pendant sa mission et maudissait White de l'avoir distrait, même si ça ne causa réellement aucune gêne, ça aurait pu. Mason s'imaginait désamorçant une bombe et cherchant à se souvenir si c'était le fil bleu ou le rouge qu'il fallait couper et s'embrouiller en n'arrivait pas à penser à autre chose que trancher la queue d'Elliott White. Quel crétin celui-là ! Et là, maintenant qu'il n'était plus en mission, il y repensait encore, mais ça l'agaçait quand même. Cette scène de la veille l'obsédait.

En allant rendre son rapport, Mason avait regardé les affectations et plus particulièrement celle de son frère. Il le faisait machinalement, sans y penser, ayant l'habitude de vérifier où se trouvait Drake. Pour l'heure, Mason avait lu qu'il n'avait aucune affectation et son frère devait certainement se trouver sur le vaisseau. Il était dix heures du matin, il était FORCÉMENT réveillé ; quel soldat ne serait pas debout avant l'aube ? se demandait Mason. Ce dernier avait envie de profiter de la compagnie de son aîné. Dans les pensées de Mason, c'était parfaitement innocent. Il ne se rendait pas compte qu'il ressentait le besoin de voir Drake parce qu'il n'arrêtait pas de penser à la bite d'Elliott White. Au contraire, il avait l'impression qu'une bonne conversation fraternelle l'aiderait à passer à autre chose.

Ce fut ainsi que Drake reçut un sms :

Dragonneau a écrit:

Dans ma chambre. Tout de suite.

Très occupé ce matin-là, Drake jouait les lèches-bottes auprès d’un colonel. Il lui parlait de choses qui intéressaient son interlocuteur en puisant les ressources dans la tête de ce dernier car il s’agissait d’un sujet dont lui-même ne connaissait rien. Il reçut des sourires, des politesses et surtout de l’estime. Se mettre tous les supérieurs dans la poche était une manière efficace de se couvrir de toutes les crasses qu’il faisait aux recrues. Et puis il se reservira sans mal des avantages qu’il s’apporte. Tous les militaires étaient matinaux et le télépathe ne faisait pas exception à la règle. Il était partit fureter du côté du panneau d’affichage des missions pour en prendre une lorsque son téléphone vibra dans sa poche. Jamais de sonnerie, la peau du bassin de l’homme était assez sensible pour qu’il le sente vibrer en toute circonstance. Il n’était pas du genre à brandir son portable en hurlant « regardez j’ai un ami qui m’a texto ! » et préférait s’esquiver car il entretenait parfois des correspondances cochonnes avec ses contacts dedans. Son regard pétilla en regardant l’ordre de son petit amour, puis il s’excusa auprès de son supérieur car il avait « des affaires urgentes à régler ».

La casquette militaire sur le crâne, il passa d’abord dans sa chambre pour se changer. Veste en cuir brune sans rien en dessous, il retira également le slip qu’il glissa dans la poche de son jean très serré et moulant noir. Voyant que la poche était trop étroite, il mit son sous-vêtement dans sa veste en cuir. Il s’ébouriffa pour faire semblant d’avoir les cheveux en pagaille et ne mit qu’une chaussette sur deux pour sortir de sa chambre ainsi et rejoindre celle de Mason. Il ouvrit doucement la porte et rentra en expirant fortement pour se donner un air essoufflé.

« J’étais sous la douche, j’ai fait *pff pff* aussi vite que j’ai pu ! » fit-il en refermant derrière lui et en rejoignant son dragon préféré. Mais en l’observant, il remit ses idées coquines à plus tard. Plus tard = quelques minutes, suivant la tournure que prendrait leur conversation. « Quelle tête, on dirait que la cantine n’a pas voulu te donner du rab. » plaisanta-t-il en fixant son frère droit dans les yeux avec un petit sourire insistant, non pas pour déstabiliser ce dernier – ce qui ne fonctionnait pas de toute façon – mais parce que quand Drake se mettait à pencher la tête sous cet air là c’est qu’il cherchait lui-même les réponses à ses questions dans la tête de Mason. Il put ainsi voir une bite. Dans son pantalon. Une bosse dans l’esprit de son frère, cela le fit bien sourire mais pas trop longtemps parce qu’il ne voulait pas le vexer. Bon sang que Mason était trop mignon !

« C’est quoi d’ça ? » demanda Drake avec un sourire coquin, étant impatient d’entendre l’histoire de son petit frère bien qu’il l’ait haut en couleur dans la tête de ce dernier. Mais il préférait de loin la version orale que pourrait donner le dragon, ne serait-ce que pour avoir accès pendant ce temps aux pensées plus profondes en rapport avec cette situation.

Quand Mason accueillit son frère dans sa chambre, il admirait le ciel et tuait les nuages de son regard assassin. Le dragon n'aimait décidément pas ces masses d'eaux qui se croyaient permises de lui cacher le soleil. La fenêtre était ouverte et faisait rentrer un peu d'air frais à l'intérieur, ce qui n'était pas du luxe avec l'élémentaire qui bouillonnait et sentait le fauve. Il n'avait pas encore pris sa douche, comme si son instinct lui dictait qu'il n'avait pas fini de transpirer, et on sentait que la mission dont il revenait avait été physique ; ses vêtements (un débardeur gris et un pantalon en jeans qui moulait sa musculature plantureuse) et sa peau étaient recouverts d'une pellicule de sueur et de poussière. L'odeur virile mais crasseuse de Mason embaumait sa chambre.

Mason s'était très vite approcher de Drake quand ce dernier était rentré chez lui. Il avait virilement étreint un instant dans ses gros bas pour le serrer contre lui avant de le relâcher, sans s'éloigner. Sans le toucher, il coinçait maintenant Drake entre lui et le mur, s'appuyant contre ledit mur d'une main qui passait par dessus l'épaule de son frère. Le cadet baissa les yeux vers les mains de son aîné quand il lui parla de la cantine pour voir s'il était venu avec une offrande pour le dragon, mais Drake avait osé lui parler de nourriture sans en avoir à lui donner ; ah, c'était une bêtise ça ! Si ça n'avait pas été son frère adoré, il aurait eu envie de le bouffer ! Ainsi, il donna raison à Drake, qui disait de Mason qu'il avait une tête mécontente, en lui montrant ses dents comme un animal montre les crocs.

Le spirituel pouvait constater que son petite frère chéri était énervé, comme d'habitude. « C'est EN-CORE ta faute ça ! » cria Mason à la figure de Drake. « À faire penser aux recrues qu'elles auront de l'avancement si elles nous laissent les baiser, t'en fais des obsédés sexuels ! » En effet, son grand frère avait la réputation d'être fort sympathique avec les recrues qui passaient sous le bureau ; Mason était pragmatique et comprenait qu'un chef d'équipe abusât de son autorité pour se taper ses inférieurs, si ça pouvait l'aider à mener à bien sa mission, mais il trouvait que Drake allait trop loin lorsqu'il offrait sa recommandation à des recrues qui ne le méritaient pas. « Il m'a pris pour l'autre Capitaine Connor, ce pervers ! »

C’est encore sa faute, comme toujours dirons-nous ! Drake n’était nullement impressionné par le caractère et l’attitude de son frère. Il était même plutôt excité des contacts qu’ils avaient et de se retrouver dos au mur à regarder son petit chéri râler après un élève visiblement trop entreprenant. Le spirituel n’avait pas honte du tout de ce qu’il faisait aux recrues. Et puis toutes n’y passait pas, disons qu’il se tapait au moins le tiers de chaque équipe avec qui il allait en mission. Bizarrement, ce n’était jamais les plus heureux après ça. Pour la nourriture il n’était pas passé par la cantine et n’avait rien à apporter à Mason, donc ce dernier devra patienter. Pendant qu’il insultait le soldat qui l’avait visiblement offensé, le spirituel en profita pour détailler son corps d’un rapide coup d’œil, se voyant bien remettre tous ces muscles en mouvement pour humidifier la sueur qui avait séchée. Mason lui faisait envie comme ça. Drake était peut-être bien la seule personne à ne pas avoir peur du dragon lorsque ce dernier se mettait en colère. Il était peut-être également le seul à ne pas risquer de se faire arracher la tête en restant à ses côtés.

« Tu exagères, je ne le connais même pas ton bonhomme. » répondit-il doucement et sincèrement. Il n’avait pas accès non plus à la vérité totale en revoyant la scène dans la tête de son frère. Il voyait ça sous l’œil, les pensées et la manière de voir de ce dernier. Donc la recrue était bien en tort. De là à dire qu’elle s’était trompée de Connor, Drake n’en était pas totalement certain. Il cacha son amusement à l’idée qu’une telle chose puisse arriver. Il trouvait ça excitant qu’un allât demander les faveurs de son frère en le prenant pour lui, et que Mason le renvoyât paître dans son bac à sable. Il faut aussi noter que les recrues qui venaient d’elles même étaient très rares. Parce qu’une fois dans les filets de Drake, on ne demande généralement qu’à en sortir, aussi excitant soit l’homme. Le télépathe caressa doucement les pectoraux de son frère du dos de sa main pour le calmer un peu.

« Tu m’as fait venir pour m’accuser ? J’ai à peine eu le temps de terminer ma douche et regarde comme je suis mal vêtu. » déclara-t-il en entrouvrant le haut de sa fermeture éclair pour montrer qu’il n’avait rien sous sa veste en cuir qui, en passant, lui collait assez désagréablement à la peau. « Et j’ai même pas de slip, tu rends compte ? » s’exclama-t-il d’un air innocent en se servant de ce prétexte pour trémousser son derrière contre le mur comme si le manque de sous-vêtement le dérangeait.

S'il y avait bien quelque chose que Mason ne connaissait pas, c'était l'exagération. Lui, exagérer ? Les mots assez forts pour exprimer ses mécontentements n'existaient pas et le condamnaient à n'utiliser que des euphémismes. C'était du moins ce qu'il se disait quand une andouille essayait de lui faire remarquer qu'il exagérait. Son frère était comme tous les autres : un crétin ! Ça n'empêchait pas Drake d'être spécial dans le cœur de Mason, il avait une place spéciale où il était aimé, mais ça ne le dispensait pas du mépris enflammé de son petit frère. La tendresse de ce dernier ne s'exprimait pas dans la retenue. En fait, c'était même le contraire, la tendresse de Mason envers Drake pourrait sembler excessive, mais nous y reviendrons plus tard, une démonstration d'affection fraternelle made in Connor semblant se profiler à l'horizon.

Quand Mason était hypocrite avec lui-même, il pouvait essayer de mentir à son grand frère. Le fait qu'il fût télépathe ne permettait pas de lui cacher des choses et Mason le savait pertinemment ; il n'avait d'ailleurs aucun soucis avec le pouvoir de son aîné et ne vivait pas sa télépathie comme un viol de l'intimité de son esprit, au contraire, ça les avait connectés lorsqu'ils étaient petits et ils ne seraient peut-être pas aussi proches si le spirituel n'avait pu pénétrer la carapace du dragon. Mais lorsque les idées de Mason n'étaient pas clairs et qu'il ne se rendait pas compte qu'il se mentait à lui-même, il pouvait très bien faire comme s'il n'avait pas convoquer son frère pour le baiser.

L'élémentaire de feu était hypocrite au point de trouver que la main de Drake lui pelotant les pectoraux n'avait rien de coupable. Le petit Capitaine Connor était condamné à se méprendre et ce n'était pas Elliott White qui dirait le contraire de lui. Un autre que Drake aurait pu éveiller les soupçons du dragon mais Mason était habitué à ce que son frère et lui fussent tendres l'un envers l'autre et n'était pas choqué. C'était un geste tout à fait innocent, malgré l'effet que ça lui faisait. Il eut un lent soupire silencieux qui souleva ses pectoraux avant qu'ils ne se contractent en expirant l'air chaud de ses poumons vers le visage de son grand frère. Diable, ce que ce dernier était sexy... se dit-il. L'instant suivant il leva les yeux au plafond. L'hypocrisie avait cessée. Il avait envie de Drake et ce dernier le savait.

Quand il rebaissa les yeux, il fixa son aîné d'un regard complice. Il n'avait pas l'intention de s'excuser parce qu'il avait des désirs. Il avait l'intention de les assouvir. Son frère venait de lui dire qu'il avait accouru pour le voir et avait négligé de s'habiller correctement pour se dépêcher. Mason était à la fois satisfait de sa dévotion et à la fois énervé qu'il négligeât de se vêtir comme il le fallait. Il avait un peu pitié pour son frère qui n'avait pas de sous-vêtements en s'imaginait à sa place ; même au repos, le sexe de Mason était impressionnant et il était gêné s'il n'avait pas de slip pour le ranger sous son pantalon ; mais en même temps, il pensait à la saucisse de son frère presque déballée comme une invitation à la dévorer. Il en salivait.

Drake était toujours coincé entre le mur et Mason qui s'y tenait d'une main qui passait par dessus l'épaule de l'aîné. La main libre du petit frère vint tout doucement ouvrir la fermeture éclair de la veste de Drake qui était torse nu en dessous. Le dragon dévoilait petit à petit la peau de son grand frère. Quand la veste fut ouverte, Mason vint tâter les abdominaux du spirituel du bout des doigts et posa la paume de sa main chaude sur son ventre. Il remonta tout doucement et vint à son tour peloter les pectoraux de son frère, lui en effleurant les contour avant d'aller lui pincer tendrement un téton. Les yeux d'acier du dragon n'avait pas quitté ceux de Drake et, même s'il n'était pas télépathe, il tentait de le pénétrer avec son charme, pour prendre possession de ses pensées et en faire son esclave.

Mason avait toujours eu un caractère dominateur. Son enfance fut celle d'un animal sauvage qui rêvait de tuer les hommes qui l'avaient mis en captivité. Quand Drake était rentré dans sa vie, il lui avait fait tout de suite comprendre qu'il n'avait pas l'intention de se laisser apprivoiser et qui des deux serait le maître de l'autre ; incapable de l'exprimer verbalement car on ne lui apprit que tardivement à gueuler parler, la première pensée qu'eut le dragon à l'intention de son grand frère adoptif fut l'ordre de lui être dévoué, de ne jamais partir très loin, de toujours bien s'occuper de lui. Autrement dit, Toi, aime-moi ou je te bouffe ! aurait pu être la première chose qu'il aurait adressé à Drake s'il avait pu communiquer avec des mots plutôt que des émotions.

Ce fut ainsi que sans ambages, Mason ordonna dans ses pensées à son frère d'aller se mettre très vite à quatre pattes sur son lit, de bien tendre ses fesses et de se préparer à se faire mettre par une grosse queue de dragon, cette dernière ayant pris du volume, le slip qui la soutenait faisant davantage une gène qu'autre chose quand il était dans cet état.

La tendresse était l’arme de Drake la plus souvent utilisée contre son petit frère si sauvage et si fougueux. Qu’importe ses bas instincts, qu’importe sa colère et sa brutalité, depuis toujours Mason fut un cadeau du ciel pour son grand frère qui se sentait si seul dans sa condition. Et lorsque le comportement dominateur du dragon lui imposa de bien s’occuper de lui, ce fut une aubaine pour le spirituel qui lui fit clairement comprendre qu’il saura se rendre indispensable et indissociable. Il a su faire partager à Mason sa joie de ne plus être seul, bien que la vie de l’animal en cage fut bien plus abominable que celle d’un pourri gâté qui se plaignait d’être seul profiteur de ses jouets. Alors Drake partagea absolument tout avec son compagnon pour la vie. Il décida de ne plus s’en séparer. Le côté dominateur de l’autre capitaine ne dérangeait pas l’aîné qui savait faire tourner ça à son avantage. Il trouvait au contraire que son petit frère devenait bien plus charmant lorsqu’il jouait les gros durs.

Il tâta encore un petit moment les pectoraux du dragon, émoustillé à l’idée que ce dernier réponde à ses appels sans plus se voiler la face. Il se fit déshabiller la veste et offrit ses tétons déjà durcis aux mains expertes de son partenaire. Drake n’avait absolument aucune honte à l’inceste. Son frère l’excitait, il l’aimait profondément et c’était une manière de lui montrer à quel point il l’adorait que de lui offrir ses fesses en guise d’affection. Il n’y avait que Mason qui puisse en disposer ainsi à sa guise. Le spirituel n’était surtout insensible au regard qu’ils s’échangeaient l’un l’autre, se fixant droit dans les yeux en laissant ressortir leur charme masculin presque irrésistible. Le grand-frère aimait que son amant s’approprie son être comme s’il le kidnappait de son regard. Sous l’ordre d’aller se préparer sur le lit, Drake décida de ne pas y répondre tout de suite. Il voulait satisfaire un peu quelques plaisirs préliminaires en allant goûter à la lèvre inférieure de son frère puis à sa gorge pour apposer l’odeur et le goût viril de Mason sur sa langue.

Lui aussi souhaitait satisfaire ses envies beaucoup plus calmes que celles du dragon. Son second capitaine était au garde-à-vous, toujours fidèle à ses fonctions et bien plus libre que celui de celui de Mason puisqu'aucun sous-vêtement ne pouvait l'empêcher de déformer le pantalon de la forme d'un tuyau qui regardait vers le haut. Un seul coup de main vers le tissu si fin faisait frémir les cuisses du Drake excité qui tentait de retarder sa sentence pour emporter dans ses délices quelques langoureux baisers de son petit-frère.

Malgré ce qu'il en pensait, le farouche dragon s'était laissé apprivoisé par son aîné, bien plus qu'il ne le croyait. Le mode de pensée militaire de Mason ne lui permettait pas de formuler clairement l'amour qu'il éprouvait pour lui, mais il était dominé par un amour fraternel (bien que la façon dont il l'exprimait pourrait laisser penser qu'il s'agissait de plus que cela, ce n'était pas le cas, et ce n'était pas moins précieux, au contraire, Drake serait la seule personne qu'il pourrait aimer de cette façon). Ainsi, le bestiaux attendri pouvait se montrer très doux avec son frère. Drake se souvenait sans doute de leurs premiers émois d'adolescents quand ils jouaient au Feats héroïque qui venait libérer le spirituel en détresse et demandait un baiser en récompense (et Drake avait intérêt à mettre la langue !) et que Mason le gardait des après-midis entiers dans ses bras à ne rien faire d'autre que de l'embrasser tendrement.

Mais cette tendresse dissimulée sous une carapace n'empêchait pas Mason d'être une grosse brute en puissance. Eh oh, c'était un dragon ! Et ce n'était parce que Drake avait déjà goûté à la douceur de son frangin qu'il y avait libre accès. La contrepartie du fait que Drake était le bienvenu dans la tête de son petit frère, c'était que ce dernier considérait que ses désirs étaient des ordres pour son aîné, et ainsi, quand au lieu de se jeter sur le lit et de tendre son popotin comme l'avait clairement voulu Mason, le spirituel chercha à lui imposer un baiser, celui-ci put se rendre compte que la bouche du dragon avait un goût de morsure. Mason lui avait attrapé la lèvre inférieure avec les dents et l'avait mordu jusqu'au sang.

Mason était moins agacé par le baiser de Drake qu'il n'était excité d'avoir pu lui violenter la lèvre et il ne cherchait pas à dissimuler dans ses pensées le fait qu'il avait aimé être brutal avec lui et sentir le goût de son sang dans sa bouche. Il n'avait d'ailleurs pas lâcher la lèvre de son frère et continuait de la lui mordre en suçotant l'hémoglobine qui s'en échappait. Mason avait par contre lâché le mur et avait attrapé la taille de son frère entre ses deux grosses mains quand il s'était approché de ses crocs et qu'il l'avait mordu. Elles avaient ensuite doucement glissé vers les fesses de son aîné pour les peloter au travers de son pantalon. Ainsi, il pouvait tenir son frère contre lui et sentir le tuyau du spirituel cogner contre la queue de dragon douloureusement mais délicieusement enroulé dans son slip en formant une grosse bosse, la pression finissant par faire sauter le bouton de son pantalon.

Drake n’a pas eu tout à fait le baiser qu’il cherchait à récolter. Il n’en était pas cependant moins excité de retrouver sa lèvre douloureuse dans les crocs de son dragon, sous le regard sévère de ce dernier. Allons, on ne pouvait reprocher au spiritualiste de tenter quelques délicatesses, sans compter qu’il avait clairement imprimé l’ordre mental qu’il lui était donné et qu’il ne l’oubliait pas. Son but n’était pas de désobéir à son frère, ça il ne se le permettait pas et puis ce ne serait qu’un sujet à disputes inutiles. Faire sa petite rébellion à 30 ans, Drake était bien au-dessus de ça. Quelques gouttes de sang vinrent agrémenter sa bouche et il attendit patiemment dans une légère douleur que sa lèvre soit libérée. Mason venait de lui donner un premier avertissement. Non pas l’attaque, mais le geste d’attraper, de gnacker . Drake connaissait les signes et les conséquences, il ne retentera pas cette fois d’avoir son baiser. Néanmoins il n’était ni déçu ni attristé car il aimait provoquer involontairement ce genre de réaction chez son petit frère si agressif. Et puis voir dans la tête de Mason que ce dernier avait apprécié violenter la lèvre du spiritualiste ne faisait qu’exciter davantage ce dernier qui commençait à en demander plus encore.

Drake restait extrêmement délicat dans ses gestes pour ne pas arracher sa lèvre. Il gardait ses yeux rivés sur le magnifique regard fougueux de son frangin. Il vint caresser les crocs du dragon avec sa langue, comme pour l’encourager à continuer ou bien le calmer pour qu’il le lâche. Il vint coller son bassin contre celui de Mason au contact des mains de ce dernier sur son popotin. Il commençait à étouffer dans son jean. Il prit l’une des deux mains de son petit frère pour venir la poser sur la forme modelée de son entrejambe à travers le pantalon, la faisait caresser car il ressentait admirablement bien les sensations à travers le tissu fin. Sa lèvre toujours piégée, il s’occupa d’abord de délivrer la queue de dragon qui avait déjà fait sauter son bouton. Il n’eut qu’à baisser très légèrement le sous-vêtement pour que le bélier se déplie totalement. Le spiritualiste confirma avec joie ses doutes : elle était prête à l’emploi et il exécuta quelques caresses possessives dessus pour se l’approprier. Il gardait l’ordre toujours en tête, il n’oubliera pas.

L’aîné la lâcha très vite pour la présenter à la sienne qui s’avérait être moins grosse mais presque aussi longue. Il était maintenant prêt à exécuter l’ordre de son frère, collant son entrejambe contre celle de Mason et attendant patiemment que le dragon relâche sa lèvre car sitôt la délivrance effectuée, Drake ira sagement se mettre à quatre pattes sur le lit. En attendant il inclina et avança sa tête jusqu’à coller presque sa lèvre supérieure contre celle de Mason puis s’immobilisa comme une créature docile qui attendrait que son compagnon ait terminé ce qu’il avait à faire avec pour pouvoir passer à la suite. Les yeux à demi clos, il savourait le contact peut-être douloureux mais intime et excitant qu’il avait avec le dragon.

Si Drake n'était pas du genre à aimer se faire mal en câlinant un dragon, pas sûr que Mason se permettrait de le violenter ; le dragon s'en serait rendu compte la première fois qu'il avait sorti les crocs, ou la seconde fois... ou la troisième ; enfin il aurait bien fini par comprendre que ça ne plaisait pas au spirituel. Mais Drake aimait s'abandonner à lui et Mason se sentait libre de se faire plaisir quand il l'avait dans ses griffes ; cela avait certainement cimenté le lien érotique qu'avait développé cette fratrie. Si Drake ne l'avait pas aimé au point d'apprécier de se brûler les doigts en jouant avec l'allumette de son frère, Mason le lui aurait épargné mais n'aurait pas pu partager toutes ces joies qui rendait leur relation si cher à son cœur.

Quand Drake baissa le slip en coton noir de son petit frère pour sortir son sexe de sa braguette, il retrouva la grosse queue de dragon de Mason en érection. C'était un énorme morceau de viande long de vingt-cinq centimètres. Son pénis était droit et s'allongeait perpendiculairement au corps de son propriétaire. Il était orné sur sa longueur d'une grosse veine sinueuse. Sa base sortait d'une touffe de poils bruns épais et frisés. Son gland était encore plus épais que sa tige, et gorgé de sang, il avait une couleur rouge vive. Dure comme l'acier, sa queue d'élémentaire de feu était brûlante et impatiente d'aller exploser le derrière du spirituel. Lorsque Mason sentit son frère coller leurs sexes respectifs l'un contre l'autre, une vague de plaisir parcourut le sien, ce qui renforça son érection et le sang qui influait par accoup dans sa queue la faisait rebondir, tandis que du préjus commençait à perler au bout de son gland.

Levant les yeux au plafond, un gémissement de plaisir échappa de la bouche de Mason et lui fit délier les dents sur la lèvre de son frère. Il l'avait mordue profondément et y avait fait le genre de plaie qui vaut des points de sutures, et lorsque ses crocs quittèrent la chair fraternel, davantage de sang s'en échappa un filet d'hémoglobine vint souillé le menton de Drake. Mason ne lâchait pas les fesses de son frère docile et ne lui permettait pas de s'échapper. Il léchait le sang qui coulait sur le menton de spirituel tandis qu'il maltraitait ses fesses en y enfonçant ses doigts à travers le tissus. Pour l'heure, après s'être vu refusé un baiser mais tout de même accordé de libéré leurs sexes, la docilité de Drake comblait son petit frère qui exigeait mentalement de lui la plus grande passivité dorénavant.

Drake n’était pas d’un naturel à se blesser pour s’exciter. Au contraire il préférait de loin provoquer la douleur chez autrui que la subir, et c’est pourquoi il n’avait pas le physique d’un guerrier. Cependant ses besoins comme ses sentiments avec son frère étaient cent fois plus intenses et tellement différents de ce qu’il ressentait envers n’importe qui d’autres. Et même s’il en avait l’occasion, il n’infligerait aucune séquelle sur le dragon car cela ne l’excitait même pas. Ils avaient établis dès le début les règles et tout était clair entre eux. Mason était le seul à pouvoir le dominer et jamais Drake ne s’en plaindrait, car il avait besoin d’un être cher et profondément aimé pour lui faire ce que personne d’autre ne pourra jamais lui faire. Il raffolait de tenir le rôle du petit esclave dragonien ou encore d’enfiler la tenue de prisonnier en se clamant à lui-même : Je me suis fait enlevé, au secours ! Il accordait une confiance aveugle à son petit frère et cela n’était pas dû qu’à sa télépathie. Il savait pertinemment que tout ce que fera son colérique, son agressif, son brutal de frangin leur procurera autant de plaisir à tous les deux. Et il aimait tant Mason que le voir se combler de désir devant sa docilité le comblait lui aussi. Qui osera prétendre qu’il faille un lien de sang pour obtenir une complicité fraternelle irréprochable ?

Leurs sexes délivrés, Mason poussa un de ces grognements de bête dangereuse qui encourageait Drake à se faire tout petit. Le dragon communiquait avec lui par des désirs implicites que le télépathe allait piocher dans ses pensées. Et le spiritualiste y répondait aussi mentalement par réflexe bien que le dragon n’y ait pas accès, alors il tentait de le traduire par des gestes ou des jeux de regard. Il ferma un instant les yeux en sentant son compagnon lécher les filets de sang qui s’échappaient de sa lèvre douloureuse. La blessure n’était qu’un vague détail pour ce soldat qui en avait connu d’autres. Les points de suture, il saura se les faire lui-même car il avait tout le matériel qu’il fallait dans son bureau. (Il fallait bien recoller les morceaux, parfois, avec certaines recrues !) Il rouvrit ses iris bleus pour les plonger dans l’acier de son frère. Il continuait de le fixer sans peur, sans reproche mais avec une bienveillance à toute épreuve. Il aurait souri s’il avait pu mais c’est un air sérieux et passionné qui resta ancré sur son visage.

Il était coincé contre le corps de son frère qui lui maintenait vigoureusement les fesses. Leurs entrejambes collées l’une contre l’autre arrachaient des soupirs plus ou moins long chez le spirituel qui comprenait le nouvel ordre donné et qui ne discuta pas un instant. Il leva lentement les bras et vint poser ses mains derrière son crâne comme un prisonnier qui se rendait. Il fit apparaître le coin d’un sourire sur le côté droit de ses lèvres et exécuta un bref mouvement de tête sur son torse comme pour dire « Fais ce que tu veux de moi. »

Mason s'enorgueillissait d'avoir soumis son amant. Parce que Drake était un bel homme qui suscitait le désir ; son frère faisait un beau brun ténébreux, son visage était charmant et son corps attirait tous les regards ; c'était le genre de proie qui glorifiait un tableau de chasse. Parce que Drake avait lui aussi une nature dominatrice ; depuis le temps qu'il fréquentait son frère adoptif, Mason avait eu le loisir de constater que son aîné n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, mais plutôt celui à se les faire lécher ; avoir dompté l'indomptable comblait de joie Mason. Parce que c'était son grand frère ; le dragon n'en ferait jamais autant pour son aîné que ce dernier en faisait pour lui et ça le rendait fou d'amour ; Mason lui avait pris la place de chef de fratrie qui revenait légitimement au grand frère et se sentait puissant.

Ne se rendant pas compte que Drake, le connaissant par cœur et lisant en lui comme dans un livre ouvert, pouvait parfois tirer sur certaines ficelles pour manipuler avec une facilité déconcertante sa grosse bête de frangin, Mason était certain de son pouvoir tout puissant et ça le faisait bander comme un fou. Drake pouvait lire dans les pensées fraternelles comme celui-ci se sentait irrésistible et comme ça le faisait bouillir d'orgueil. Le dragon qui était dans son cœur déployait ses ailes, grognait et soufflait ses flammes. Alors quand Drake lui montra qu'il se faisait prisonnier des désirs du dragon en mettant les mains derrières la tête, il déclencha une réaction violente chez son frère qui serra les doigts sur le tissu de son pantalon et le tira pour le déchirer.

Derrière ses fesses, le pantalon de Drake s'ouvrit le long de la couture verticale et deux lambeaux de tissus partir avec les mains de Mason qui s'en écartèrent. Le dragon avait commandé les fesses à l'air de son frère, il les avait ! Mais il n'avait pas fait ça pour seulement les exhiber au mur. A peine avait-il déchiré le pantalon du télépathe qu'il avait plaqué ce dernier contre le mur en le bousculant avec son torse. Leurs têtes étaient l'une contre l'autre, joue contre joue, et ils pouvaient sentir chacun le souffle de l'autre se perdre dans leurs cous. Mason fit alors comprendre à son frère qu'il allait le sauter là, tout de suite, contre le mur, et il attrapa ses cuisses pour les soulever, les enrouler autour de sa taille et avoir accès à l'anus de son aîné. Il assouvit alors sa furieuse envie de le pénétrer en appuyant son gland sur l'orifice fraternel, comptant enfoncer entièrement ses vingt-cinq centimètres.

Irrésistible, ça oui Mason l’était. Drake bénissait son pouvoir qui lui donnait accès à l’orgueil excitant de son compagnon, cet orgueil qu’il ne comptait pas froisser mais caresser dans le sens du poil pour en ressentir les effets. Il savait bien l’effet que cela faisait au dragon de se sentir comme étant le plus fort, et cela méritait de loin que Drake se laisse dominer par cette grosse bête furieuse mais aussi tellement tendre avec le spiritualiste parfois. Il était le corps sur lequel le télépathe laissait reposer le sien. C’est l’igné qui faisait tout, l’esprit qui savourait. Il pouvait effleurer, toucher, parler à l’immense dragon qui fulminait à l’intérieur, il savait qu’il en ressortirait et que les brûlures qu’il recevra ne seront dues qu’au plaisir. Le spiritualiste se rendit totalement en relevant les mains, et eut l’effet escompté chez son petit frère. Le pantalon arraché, il sut bien vite que ce n’était plus qu’une question de secondes avant qu’il ne se fasse prendre et il se prépara à agir, connaissant assez bien son frangin brutal pour savoir qu’il allait être bousculé, violenté ou ordonné.

Il fit revenir les bras le long de son corps sous le coup de torse et ramena ses épaules en arrière pour amortir le choc contre le mur qui ne lui fit pas mal. Il se détendit aussitôt, obnubilé par la vision d’une bête déchaînée qu’il avait en face de lui. Il en voulait encore de ce Mason ! Il avait poussé une sorte de grognement de plaisir sous la violence mais rien de bestial comme ceux de son frère. Il huma tant qu’il le pouvait l’odeur virile et envoûtante du dragon, leurs joues collées et leurs barbes se frottant l’une à l’autre. Drake ne put retenir sa langue qui tenta habilement de se frayer un chemin jusqu’à l’oreille de son compagnon. Il reçut l’idée de Mason et rappela sa langue. Il posa ses coudes contre le mur pour s’appuyer dessus et put admirer la force de son petit frère qui le souleva par les cuisses. Facile pour Drake d’enrouler par la suite ses jambes autour de son partenaire afin de lui offrir ses fesses. Il ferma les yeux et poussa une sorte de rire bref et nerveux d’impatience en sentant le gland juteux de l’igné contre son trou. Il en avait envie, ça oui. Mais il posa soudainement une main sur la main de Mason et la serra pour que ce dernier s’interrompt et n’entre pas tout de suite dans la caverne aux merveilles.

« Pas à sec. » lui susurra le capitaine qui ne se voyait franchement pas marcher en canard devant ses soldats. Il n’était pas d’humeur à risquer cela aujourd’hui et préférait un minimum de précaution pour garder l’équilibre. Il avait une mission dans la journée et c’était le genre de douleur dont il ne pouvait se permettre. Car avec un morceau de viande aussi délicieux mais gros que celui de Mason, c’était terriblement excitant mais aussi très douloureux. Drake lâcha la main de son petit frère et lui caressa le bras, le laissant maintenant libre choix de continuer ou de lui accorder cette faveur.

C'est une bien belle histoire que celle de l’Homme de Tian’anmen ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Homme_de_Tian'anmen) qui réussit à arrêter des chars d'assaut avec pour seul arme son courage et pour seul bouclier son propre corps. Cette image mondialement connu est un symbole pour tous les pacifistes. Sauf qu'aucun de ces chars n'étaient conduit par ce crétin de Mason. Il n'aurait jamais eu pitié de ce brave homme et lui aurait roulé dessus en pensant lui donné une bonne leçon. Ainsi, Drake n'avait aucune chance d'apitoyer son frère et d'espérer ralentir la torpille qui le ciblait. Il était foutu, il n'avait plus qu'à encaisser. Néanmoins, ce ne fut pas entièrement inutile puisque l'idée de défoncer un frère pas totalement rassuré à l'idée de se prendre sa queue à sec ne laissait guère insensible le dragon.

Tout comme il avait ressenti un brusque sursaut d'excitation quand son frère s'était porté prisonnier et qu'il lui avait déchirer le pantalon, il en ressentait à nouveau un quand son frère quémandait un peu de considération pour son petit trou. Le premier effet fut que le grand de Mason mouilla davantage et que le préjus lubrifierait un minimum son introduction dans les boyaux du spirituel. Le second effet Kiss Cool fut qu'il céda à l'envie de la lui mettre bien profond et ne le ménagea d'aucune façon, l'enfonçant d'un coup jusqu'au fond. Il était totalement dingue de son amant et ne contrôlait plus ses pulsions. La chaleur étroite du derrière de son frère provoqua une onde de plaisir qui parcourait la queue du dragon et le fit grogner de plaisir pour son grand frère chéri.

Dans l'esprit de Mason, Drake pouvait ressentir le pied qu'il prenait à le dominer et à le pénétrer brutalement. Il ordonnait mentalement à son frère d'accepter son sort, de jouer son rôle de vide couille, de tout faire pour le combler et de le supplier de continuer à la prendre profondément. Il voulait son seulement que son frère l'aime assez pour satisfaire et subir ses pulsions, mais il voulait à tout prix se sentir encouragé. En y repensant plus tard, Mason trouverait sans doute ça ridicule de sa part, mais sur le moment, alors qu'il venait de le violer puisque Drake lui avait demandé de ne pas le prendre à sec, ça briserait son cœur de dragon que son frère chéri se montre incapable de se faire baiser comme sa brute de petit frère l'entendait. En ça, les ordres du dominateur étaient les supplications d'un être soumis à la bonne volonté de son aîné et les rôles étaient inversés.

Drake avait émis le souhait de recevoir plus de considération pour sa situation mais Mason n’en fit rien. Si le spiritualiste n’obtint pas ce qu’il voulait, il n’allait cependant pas se focaliser là-dessus. Il connaissait son frère sur le bout des doigts et savait pourtant qu’il aurait dû lui demander ça avant que les pulsions de Mason ne deviennent trop intenses. En soit, le grand-frère était bien parti pour jouer le jeu et pour apprécier comme il le pouvait de se faire prendre ainsi car il aimait trop son frère pour lui tenir rigueur de sa dernière volonté. Il reçut ce morceau de chair dans ses intestins, d’un coup brutal et jusqu’au bout dès la première fois. Ce fait arracha un cri de douleur à Drake qui s’accrocha au T-shirt de son amant et qui contracta les cuisses. Il serra les dents, les poings, et ne se détendit qu’une fois que la queue fut bien enfoncée en lui. La souffrance lui déchirait les entrailles mais l’excitation faisait frémir sa propre entrejambe qui voyageait non loin du torse de son dragon. Sa joue toujours contre celle de son frangin, il tourna la tête et la pencha en avant pour lui embrasser le cou, c’était sa manière à lui de l’encourager à poursuivre. Le mal était fait, alors autant en profiter maintenant.

Il enroula ses bras autour de la tête de son frère pour s’appuyer ainsi, le laissant le porter complètement. Il ressentait et comprenait mieux que quiconque les paroles mentales de Mason qui le suppliait d’accepter, de dire oui, de s’y faire et d’aimait avec lui ce qu’il lui faisait. Drake n’osait plus remuer le bras de son corps à cause de la douleur et ne comptait pas l’aider en gigotant ses fesses, du moins pas avant que les mouvements dans son trou ne soient devenu plus fluide grâce au jus ou au sang. Néanmoins il caressa affectueusement la chevelure brune de Mason pour l’encourager à continuer. Ce n’était pas la première fois qu’il se prenait la queue du dragon, alors il était certain de ne pas subir de grosses séquelles dans ses boyaux. Il saura passer outre la douleur pour profiter. Et il comptait bien reprocher ce manque de compassion à Mason plus tard, une fois les ébats et l’essoufflement passé. Il poussa des gémissements où il mêla plaisir à la douleur. Sa détente et son excitation agrandirent un peu le trou pour que Mason puisse y commencer des va et vient plus facilement.

Alors qu'il y a encore quelques minutes, Drake se plaignait que l'empressement de son frère ne lui avait pas laissé le temps de mettre un slip, voilà que son frangin était en train de le violer sauvagement. Cela le ferait relativiser la prochaine fois qu'il voudrait se plaindre de lui ! Néanmoins, la complicité de Mason avec son aîné faisait que celui-ci acceptait son sort et encourageait son cadet à suivre ses plus bas instincts sans se soucier de lui. Drake l'aimait au point de souffrir le martyr pour lui. Le dragon sentait la résignation de Drake dans les quelques gestes de tendresse qu'il pouvait se permettre dans sa situation. Dans sa poitrine, le cœur du dragon battait fort pour son grand frère adoré. Il ferma les yeux et frotta tendrement sa joue à la sienne.

Mason portait son frère dans ses bras en le sodomisant et ce dernier l'enlaçait et étouffait sa douleur en lui embrassant le cou. Une fois sa trompe bien au fond de son amant sans défense, le bassin de Mason commença à imposer des va-et-vient qui faisait glisser son sexe à l'intérieur de son frère. Il ne se contrôlait pas, il ne le voulait pas, il voulait juste se laisser aller à la satisfaction de ses pulsions. Il avait envie de prendre les petites fesses de son frère et il les prenait. Il sentait les sinuosités des boyaux, qu'il venait de déformer et reformer avec sa queue, serrer l'intrus qui les violaient. Et cette étroitesse offrait tellement de plaisir à Mason qu'il ne lui fallut que deux ou trois minutes pour atteindre l'extase. Le plaisir était à la fois physique et psychologique, Drake faisait un sans faute et lui offrait la libération de la jouissance.

Ainsi, écrasant son frère entre sa poitrine et le mur, tout en pilonnant les intestins de ce dernier avec l'objet de torture qui lui servait de sexe, Mason faillit aller mordre l'oreille de son Drake pour étouffer son plaisir, mais il en fut empêcher de justesse par le reptile qui sommeillait en lui et qui se mit à méchamment grogner, hurlant un cri rauque assourdissant. Il valait mieux pour le télépathe qu'il eût à subir les hurlements de Mason à l'oreille que de sa la faire bouffer ; dans son état d'énervement, le dragon aurait pu la lui arracher avec les dents ! Et alors qu'il gémissait, Mason remplissait les fesses de son amant de jus de dragon. Son anus fut bien vite rempli et, entre deux va-et-vient, dégoulinait de l'abondante semence de Mason.

Quand il eut finit de baiser son frère et que la jouissance avait engourdi ses sensations, le dragon se calma et sortit doucement de son amant et le reposa par terre. Un grand sourire illuminait son visage. Il était fier d'eux deux. Faire l'amour à Drake l'honorait et que ce dernier eût tout fait pour le faire jouir le remplissait de gloire aux yeux du dragon. Ils avaient bien travaillés tous les deux, mission accomplie ! Ayant reposé les jambes de son frère par terre et s'étant décollé du mur en l'emportant avec lui, ses mains autour de sa taille, il fixait son frère de haut, le menton légèrement relevé tant il était d'humeur à faire le coq, et il le complimenta par des pensées flatteuses sur son corps et sur son attitude.

La douleur devint fourmillements, les fourmis devinrent irritations, et pendant un moment durant l’acte il ne sentit plus rien d’autre au niveau de son anus que le plaisir d’avoir la queue de son dragon qui explorait profondément son intérieur. Au bout de quelques minutes à se faire marteler le dos et le trou par chaque coup de hanche de son petit frère, il finit par entendre les grognements de ce dernier s’intensifier. Et il lut très vite dans son esprit qu’il allait jouir. C’est le moment que choisit Drake pour épuiser les forces qu’il s’était économisé jusqu’à présent, et il décida d’aider la jouissance de Mason en remuant ses fesses sur sa blessure évidente. Le jus l’imprégna totalement, rendant un peu tard les mouvements de va et vient plus fluides que jamais. Les hurlements bestiaux de l’igné encouragèrent le spirituel à pousser des gémissements lui aussi, qui prenait un certain plaisir à en donner au frangin. Il s’accrocha de toutes ses forces à Mason pour lui sucer le cou aussi passionnément qu’il le souhaitait tandis qu’il vidait les grosses bourses de son partenaire. Lorsque ce fut terminé, il se détendit à nouveau. Il poussa un petit gémissement plaintif lorsque son partenaire sortit de lui, la douleur toujours présente et une vague bouffée de froid venant raviver ses boyaux déformés. Il retrouva le sol et garda les cuisses écartées par inconfort, mais il ne s’en plaint pas.

Drake resta un moment appuyé sur Mason. Il le remerciait de ses flatteries par de nouvelles caresses sur ses pectoraux. Sa main libre vint à un moment prendre sa propre entrejambe qui n’avait pas eu son compte, elle. Il se la caressa, doucement et en faisant tapoter le bout contre la cuisse de son petit frère adoré comme si cette charcuterie s'écriait "Eho, je suis encore là, occupe toi de moi !" Un mélange de douleur et de soulagement le mettaient dans une situation d’inconfort, sa position ne lui était pas très agréable non plus. Cependant avoir son frère dans ses bras dans un acte sexuel contrastait fortement avec ces éléments négatifs, rendant impossible à déterminer si la situation était chouette ou non. Il leva les yeux vers Mason. Un regard bienveillant qui prouvait combien il était fier des performances extraordinaires de son dragon, mais suivi d’un air sévère qui laissa place à des paroles.

« J’avais dit pas à sec, tu n’écoutes rien. » se plaigna-t-il d’une voix lancinante sans bouger de sa position alors qu’il n’avait pas beaucoup résisté lorsque Mason décida de le prendre quand même. Il ne réfléchissait pas à sa prochaine mission, il s’en fichait royalement. Ses pensées étaient tournées vers la douleur de ses intestins, de sa lèvre inférieure, les caresses qu'il se prodiguait et de l’amour tendre qu’il éprouvait pour son petit frère qu’il dorlotait maintenant dans ses bras au risque de détruire toute autorité qu’il avait dans ses remontrances. « Vraiment rien. » répéta-t-il en soupirant et en fermant les yeux pour essayer de s’abandonner quelques minutes dans les bras les plus familiers et les plus protecteurs qu’il connaisse.

Comme le soulignait Drake, il avait un frère qui n'écoutait rien. Mason, c'était le contraire, il avait un frère qui entendait tout, même ses pensées les plus intimes. Le dragon n'avait jamais eu besoin d'exprimer des mots d'amour et n'était tendre que pour se faire plaisir, car Drake savait pertinemment qu'il était un être cher à Mason grâce à sa télépathie. L'élémentaire de feu n'avait pas ce pouvoir mais cela ne l'empêchait pas d'avoir besoin de se sentir aimé ; il lui fallait des preuves ! Et quelle meilleure démonstration que l'absence totale de réciprocité : Mason était égoïste et faisait ce qu'il lui plaisait de son frère et ce dernier n'obtenait rien de lui que le Dragon ne voulût lui céder. Enfin, c'était ce que croyait Mason et ça le comblait de joie. Il aimait autant son Drake que la relation particulière qu'il entretenait avec lui.

Dans les pensées de Mason, Drake pouvait lire la totale absence de compassion de son petit frère sur le fait qu'il l'avait violé à sec et qu'il ne songeait guère à lui renvoyer l'ascenseur, seul le plaisir qu'il avait eu l'intéressait. Si le sexe de Drake commençait à occupé de la place dans les pensées du petit frère et à donner à ce dernier quelques idées, ce n'était pas parce qu'il ne voulait pas le laisser insatisfait mais seulement parce qu'il avait faim et adorait la crème masculine. Le télépathe pouvait entendre son cadet espérer que les bourses de grand frère fussent pleines de jus viril. Le dragon en salivait d'avance !

Très vite, Drake fut jeté par son frère sur le lit de ce dernier. Mason s'était agenouillé par terre, entre les genoux de son grand frère, et il aiguisait son appétit en se laissant un instant pour observer le serpent et le dominer avec ses deux grands yeux plein de désir.

Effectivement Drake avait les paquets bien pleins de bon matin, prêts à être déballés en ce jour de noël avec son frère. Si une simple contraction de ses fesses valait un rictus douloureux sur son visage, il adopta un air limite impassible à la douleur pour montrer à son petit frère qu’il était largement capable d’endosser ce type de souffrance pour lui, ce qui était le cas ! Le spiritualiste tapota davantage la cuisse de Mason en voyant les idées qui émergeaient chez ce dernier. Encore un peu, oui, il n’attendait que ça, que son frangin s’occupe de son propre plaisir à lui. Et derrière ce geste parfaitement innocent, il savait qu’il allait obtenir une large et suffisante compensation pour sa douleur anale. Sa lèvre avait cessé de saigner depuis longtemps et il ne la remuait plus d’un pouce pour que la plaie ne se rouvre pas. Jeté sur le lit, il serra les dents pour la souffrance intestinale mais bénit cette position allongés qui calmait sa douleur. Il se redressa sur ses coudes afin de regarder son petit frère convoiter avec gourmandise son propre paquet qui brandissait son drapeau droit et haut tel un concurrent de la joute équestre. Les poils pubiens sur son entrejambes se concentraient vers le point centraux en une simple touffe mais l’homme avait été moins gâté que son adopté de petit frère sur ce côté. Il n’était pas imberbe mais n’avait droit qu’à des robes brunes sous forme de filets ou bien très éparpillés sur le torse comme sur les cuisses. Cela laissait la base même de son cobra bien visible et la gorge déployée de ce dernier sous la forme d’un gland dur et à peine plus volumineux que sa tige. Sa fourrure discrète permettait également de voir du premier coup d’œil le paquet rattaché au tuyau. Anormalement gros et bien garni, le feats pouvait se vanter d'avoir ce qu'il fallait à l'intérieur pour nourrir quelqu'un plusieurs fois de suite s'il le fallait. Et le poids de cette bourse la faisait pendre en essayant d'entraîner la tige dans sa chute.

Drake encouragea Mason à passer à l’acte. Non pas en lui parlant ou en lui faisant un signe, c’était beaucoup plus subtil que ça. Il connaissait assez bien son dragon pour savoir que ce dernier devait penser agir de lui-même et non sous un ordre ou un conseil. Alors le spiritualise laissa retomber sa tête sur le matelas en gémissant d’une voix plaintive comme si ce que l’igné s’apprêtait à lui faire était une nouvelle forme de domination et que le télépathe jouait les prisonniers résignés. Il écarta bien les cuisses offertes, laissant par ailleurs apercevoir son trou rouge et dégoulinant de jus de Mason sur le lit de ce dernier. Il caressa le lit de ses deux bras les yeux fermés et en vérité terriblement impatient de sentir sa queue se glisser dans la gueule du dragon enflammé.

ZZZzzzzZZZZzzzZZZZzzz...

Ils finirent leurs cochonneries, s'endormir dans le lit de Mason et Drake fut en retard pour sa mission.

FIN